Chronique #41 : Le Journal d'un Vampire

Le journal d’un vampire

7. Le chant de la lune

Auteur : L.J Smith

Editions : Black Moon

Prix : 16,50e

Ce roman est le septième tome d'un série. Ma chronique pourrait donc contenir des spoiler !

Résumé :

         Elena et ses proches amis sont désormais étudiants à Dalcrest, cette même université où les parents de la jeune fille se sont rencontrés. La vie semble enfinleur sourire de nouveau à tous, les sentiments d'Elena sont plus clairs ; quant à Stefan et Damon, ils paraissent avoir trouvé un terrain d'entente. Mais voilà que des étudiants commencent subitement à disparaître du campus. Aussitôt Elena est persuadée que des forces maléfiques les ont suivis depuis Fell's Church et que le cauchemar va recommencer.

Mon avis :

 Six tomes, c’est déjà bien (beaucoup, même !) pour une série. Surtout si elle ne tourne pas en rond et si elle se finit sans cliffhanger ou quoi que ce soit nous faisant attendre une suite comme ce fût le cas pour le sixième tome du Journal d'un vampire. J’ai été surprise de découvrir qu’un septième tome allait paraître, curieuse,  je l’ai lu et malheureusement, cette fois, je n’ai pas du tout accroché. J’avais beaucoup apprécié le précédent tome de la série  (ma chronique, ici !) c’est pour cela que je sors encore plus déçu de ce tome-ci.

Les personnages sont en grande partie responsables de ma déception. Lors du tome précédent, ils ne m’avaient pas semblés si gnian-gnians, fades, insipides… Pourtant, là, j’ai eu envie de leur distribuer une paire de claques, à tous, régulièrement. Elena en tête ! Tout au long du roman, elle pense, écrit dans son journal et dit à voix haute « J’aime Stefan, c’est l’amour de ma vie. Mais je ne peux me passer de Damon, je l’aime aussi. Comment faire ? Est-ce possible d’aimer deux personnes à la fois ? Je ne suis pas Katherine pourtant ! » mais aussi « je voudrais tant être normale. On dirait que les créatures extraordinaires me poursuivent, je n’ai vraiment pas de chance. » Tout ça pendant plus de 400 pages, ça tape sur les nerfs.

Bonnie est d’une naïveté exaspérante et a des réactions enfantines. Meredith, la « raisonnable » l’est tellement qu’elle en devient insensible et froide à l’extrême, ce qui est quasiment flippant dans certaines situations. Matt est toujours aussi peu attractif, Damon n’est même plus méchant (Où va le monde ?). Il n’y a guère que Stefan qui fasse preuve d’un peu de personnalité en arrêtant d’être le petit toutou d’Elena, ce qui, malheureusement ne dure qu’un court instant.

En contrepartie de ses personnages décevants, l’intrigue offerte par l’auteur est agréable à suivre. Le suspense est bien mené, des indices et des fausses pistes savamment dispersés. L’action se déroule principalement à Dalcrest, l’université où vont étudier toute la bande ensemble (ça aussi, c’est niais à mourir !). Par contre, c’est sympa de changer de décor, parce que Fell Church, au bout de 6 tome, ça s’épuise. On découvre pas mal de choses sur Elena, ses parents, son histoire et aussi les Sentinelles. J’ai apprécié cet aspect de l’histoire. Malheureusement, la chasse aux créatures surnaturelles, les enquêtes collectives, la mission de « protéger le monde », ça s’essouffle un peu (beaucoup) au bout du septième tome. Et ce n’est pas finit, vu l’épilogue surprenant auquel on a le droit, on est repartit pour un tour, un huitième roman!

En résumé, une intrigue intéressante et plutôt bien menée dans un nouveau cadre qui apporte un minimum de nouveau souffle à la série. Mais des personnages à la dérive, peu attachants pour une série qui commence à tourner en rond. 

Une déception pour ma part !