The Great Gatsby
Réalisateur :
Baz Luhrmann
Avec : Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan
Durée : 2h22
***
Cette chronique elle la première partie de ma revue sur Gatsby le Magnifique. Suivra bientôt celle du roman éponyme de F. Scott Fitzgerald
Cette chronique elle la première partie de ma revue sur Gatsby le Magnifique. Suivra bientôt celle du roman éponyme de F. Scott Fitzgerald
De plus, c'est la première fois que je parle d'un film ici,
et je ne sais pas trop ce que ça donne.
Résumé :
Printemps
1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à
l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway
quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du
rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay
Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son
mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve
au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs
amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à
écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et
des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se
reflètent notre époque moderne et ses combats.
Mon avis :
Leonardo
DiCaprio et Carey Mulligan. C’est le casting qui m’a poussé à aller voir le
film Gatsby le magnifique. S’y ajoutaient une histoire intrigante, une époque
foisonnante et une bande originale surprenante. Hier soir, je me suis donc
plongée dans le New-York débordant d’énergie de 1922, où les nouveaux riches
s’adonnaient aux plus grandes fêtes, plus chatoyantes les unes que les autres.
Parmi eux, le mystérieux
Gatsby, celui qu’on dit tueur de sang-froid, espion chez les allemands, mais
dont on ne sait pas grand-chose. C’est un personnage complexe et difficile à
cerner, comme l’apprendra Nike Carraway, jeune homme fraîchement débarqué à
New-York durant tout un été de fêtes lumineuses et époustouflantes.
C’est en
partie cela que je retiendrais de ce film : le visuel. C’est un des rares films (avec Avatar et Le Chat du Rabin) qui a réussi à réellement me convaincre en 3D. J’ai trouvé
le grain de couleur un peu brillant, irréel. J’ai trouvé les décors chatoyants.
J’ai trouvé les voitures enivrantes sur le pont, roulant à toute vitesse vers
Manhattan. Et par-dessus tout, j’ai été fasciné par les maisons de
Gatsby et de Daisy. J’ai été abasourdie lors des fêtes gigantesques où le riche
homme espérait voir échouer son seul amour. Néanmoins, ce fut peut-être parfois un peu trop.
Une scène m’a particulièrement
marqué : celle où Nike revoit sa cousine Daisy pour la première fois à
New-York, dans son salon. Une scène surréaliste, hors du temps et divine. Daisy,
fragile et innocente, interprétée à la perfection par Carey Mulligan, une actrice
que j’affectionne particulièrement (Drive, Shame). Léonardo DiCaprio, que j’avais trouvé
remarquable dans Django, nous présente un Gatsby tourmenté sous une façade lisse
de bon hôte. Un Gatsby très charismatique qui a tout prévu, jusqu’au moindre détail de sa
demeure, jusqu’à la moindre seconde de ses soirées. Un gatsby qui cache pourtant bien des secrets.
Malheureusement,
je n’ai pu m’empêcher de regretter l’absence de cette ambiance si particulière
à laquelle je m’attendais. Cette ambiance électrique des années folles, où le
jazz de développe. Cette ambiance que j’avais tant appréciée dans Tout ce quibrille, d’Anna Gobdersen. Cette ambiance que la bande-originale très « moderne »
n’a pas su recréer.
Cette bande
originale, parlons-en ! Elle m’a laissé très perplexe. La bande annonce
prônait des noms tels que Lana Del Rey, The XX, Florence and the Machine et j’en
passe. Des artistes connus donc, dans des styles très différents mais tous très
modernes. Peut-être trop, trop loin de cette effervescente dont je parlais précédemment.
Néanmoins, je ne dirais pas qu’elle m’a gêné alors que je visionnais le film.
Au contraire, hétéroclite et dansante, elle colle bien avec les fastes, eux
aussi très modernes, des décors et des fêtes. Car c’est un film d’aujourd’hui,
ce qui en fait un ensemble, un tout.
L’intrigue,
elle, est assez prenante, bien que le film compte quelques longueurs (2h22 tout
de même, c’est long). La fin de l’été marquera la fin de nombreuses autres
choses, dont celle de Gatsby. En rentrant de New York, Nick Carraway, le
narrateur, à la fois à l’intérieur et au dehors, en sera dégouté. Ne pouvant en
parler, il couchera son récit sur le papier, trame écrite de cet été étonnant
et tragique : il écrira Gatsby le magnifique.
***
Quelques images :
Quelques vidéos :
J'ai envie de le voir, mais je crois que je me passerai de la 3D !
RépondreSupprimerIl faut que je lise le bouquin aussi, j'attends ton avis avec impatience :D