Chronique #72 : Les Effacés

  

Les Effacés

          1- Toxicité maximale

                                                                          Auteur : Bertrand Puard

 Editions :Black Moon

Prix :14,50e

Résumé : 

 Quatre adolescents, Ilsa, Mathilde, Émile et Zacharie. Leurs parents ont été assassinés parce qu’ils en savaient trop. En face de leurs noms, sur un rapport secret, la plus haute autorité de l’État a inscrit : « À traiter ». Eux ont échappé à la mort et n’ont plus d’existence légale. Condamnés à changer de nom et d’identité, ce sont des morts vivants en quelque sorte. Leur ange gardien : Nicolas Mandragore, ancien directeur de l’Institut médico-légal de Paris. Un personnage bien mystérieux dont on ne sait rien. À eux quatre, ces adolescents vont tout faire pour lutter contre une société où seule la loi du plus puissant compte. Ils chercheront à rétablir la vérité sur des affaires trop vite classées par les autorités. Pour que les coupables soient châtiés. Et pour qu’il n’y ait plus jamais d’autres personnes supprimées au nom d’intérêts plus que controversés. Ils sont les Effacés.

Mon avis :

J’avais lu beaucoup de bien pour cette série française. Un peu dans la veine de Cherub, les Effacés sont des jeunes accomplissant des missions spéciales. Je termine ma lecture avec un sentiment un peu mitigé. En effet, j’en attendais plus. Pas dans l’intrigue qui est, c’est certain, menée à la perfection. Mais peut-être plus au niveau des personnages. Je vous explique tout ça plus bas. 

Comme je le disais, l’intrigue est parfaitement ficelée. Il y a très peu de temps mort et c’est véritablement captivant. L’auteur laisse de nombreuses zones de mystères dont on lève le voile progressivement. Et c’est à la fois avec horreur et admiration que j’en ai découvert le tableau d’ensemble. Quand j’étais petite, j’appelais les méchants des  beurks.  Et dans ce livre, le méchant est un beurk x 1000.

Le concept des Effacés est lui aussi très réussi. Ces adolescents devraient être morts, pourtant, ils œuvrent dans l’ombre, guidé par un mystérieux mentor. Leur base équipée à la pointe de la technologie ferait rêver n’importe quel espion en herbe. 

Néanmoins, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Je ne saurai dire à quoi cela tient, il n’empêche qu’ici, ça n’a pas collé. J’avançais dans ma lecture avec l’espoir que ce problème s’arrangera, malheureusement ça n’a pas été le cas. 

Alors même si je suis restée sur ma faim au niveau des personnages, ce premier tome des Effacés à bien d’autres points! A la croisée entre James Bond et Cherub, avec une plume fluide et captivante et une intrigue qui l’est encore plus ainsi que des secrets qu’il reste à révéler, il est hors de questions que je m’arrête à ce premier tome !