8 septembre 2013

Chronique #75 : Legend


















Legend 


Auteur : Marie Lu

Chez Castelmore

Prix : 15,20e

Lu en VO

Résumé :


Entrez dans la légende...


June est un prodige. À quinze ans, elle fait partie de l'élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré dans les hauts rangs de l'armée. Day est le criminel le plus recherché du territoire. Né dans les taudis qui enserrent la ville, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l'arrêter. Issus de deux mondes que tout oppose, ils n'ont aucune raison de se rencontrer... jusqu'au jour où le frère de June est assassiné. Persuadée que Day est responsable de ce crime, June se lance dans une traque sans merci... Mais est-elle prête à découvrir la vérité? 

Mon avis : 


                Legend est une dystopie qui me tentait bien avant sa sortie en France, chez Castelmore. J’ai décidé de l’acheter en anglais pour pouvoir allier l’utile à l’agréable afin de pouvoir le dévorer tout en progressant. Pour ce qui est de la partie « progresser », je n’ai aucun doute. Quant à la partie « dévorer », là je nuance après coup : Legend est un roman bien sympa, mais je n’ai pas été réellement captivée. Je vous explique pourquoi en dessous ;) 



                Le principal défaut que j’ai trouvé à Legend est sa prévisibilité. En effet à part les retournements finaux, je m’attendais à ce déroulement de l’histoire.  Voilà le topo : Day et June se rencontrent dans les « bas-fonds » de Los Angeles,  là où survit Day. Bien sûr ils ne savent pas. June ne sait pas qu’elle est sauvée par le Public Ennemy n°1. Et Day ne sait pas que June travaille pour l’armée, et qu’il court à sa perte.  Et forcément... Nous avons là une histoire d’amour impossible. Une fois encore je nuance : même si ce n’est pas tordant d’originalité, c’est bien agréable à lire ! La première (grosse) moitié du roman n’est pas non plus follement originale, mais la fin, elle m’a transporté : je l’avoue. 


                Ce qui m’a bien plu, c’est Day. Son histoire, sa famille. Son esprit et son intelligence. Je lui ai trouvé des petits airs de Robin des bois moderne et je me suis réellement attachée à lui. Au contraire, June est bornée, froide et calculatrice. Son désir de vengeance aveugle est une bonne raison à ce caractère peu attachant. Néanmoins, elle montre des fissures : son sentiment d’avoir été abandonnée, de solitude. Le bon point avec June, c’est qu’elle évolue au fil du récit et c’est agréable de la voir progresser, surtout lors de son enquête et de ses doutes. 


                Marie Lu utilise un procédé que j’affectionne particulièrement : l’alternance narrative au fil des chapitres. En effet, chaque chapitre donne la parole soit à June, soit à Day, chacun ayant sa police d’écriture (du moins, dans mon édition anglaise).  J’ai aussi aimé le Los Angeles dystopique dans lequel l’auteur implante son récit, là où les différences se creusent à la façon de véritables canyons. En effet les vies de nos deux héros sont aussi différentes que l’été et l’hiver !


                En bref, Legend est une lecture très agréable, avec des personnages (souvent) attachants, un monde intéressant, une histoire d’amour (et ça, ça me plaît quoi que j’en dise ^^) mais un peu trop prévisible à mon gout, avec néanmoins, de bonnes surprises à la fin. C’est une trilogie, et j’ai hâte de lire la suite !   

Each day means a new twenty-four hours. Each day means everything’s possible again. You live in the moment, you die in the moment, you take it all one day at a time. You try to walk in the light.

***

                Pour finir j’aimerai pousser un petit « coup de gueule », peut-être ridicule, mais bon. « If you liked The Hunger Games, you’ll love this »  annonce une ligne en tête de couverture. Soit «  Si vous avez aimé The Hunger Games, vous allez adorer ça (Legend) ».  Et moi, ça me gêne. Ce n’est pas parce que Hunger Games, dystopie également, a marché du tonnerre que tous les autres romans se rapportant à ce genre (et dieu sait qu’ils sont nombreux à paraître ces temps-ci) vont fonctionner ou plaire de la même façon. On peut aimer Hunger Games et ne pas accroché avec Legend, ou inversement ! Et ici, c’est bien la dystopie le seul point commun ! Le pire, c’est que ce n’est pas la première fois que je vois ce genre d’accroche.

              

 ***

3 commentaires:

  1. Le 2ème sort bientôt, que j'ai hââââte !!!

    RépondreSupprimer
  2. Taguée :)
    http://leslecturesdananas.blogspot.fr/2013/09/taguee-par-marie.html

    RépondreSupprimer

Laisser une trace de votre passage :)

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...