2 février 2012

Chronique #4 : Le Ciel est Partout



Le ciel est partout
Auteur : Jandy Nelson
Edition : Gallimard Jeunesse
Prix : 11e
Résumé :

               «C’est comme si quelqu’un avait aspiré l’horizon pendant qu’on avait le dos tourné »

    Un amour brûlant, une perte dévastatrice, Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie. Alors que Bailey, sa soeur, sa meilleure amie, vient de mourir, comment continuer? A-t-elle le droit de plaire, elle aussi? De désirer Toby? D'être heureuse sans Bailey? Et comment ose-t-elle rire encore? Parfois, il faut tout perdre pour se trouver...

     Un hymne à l’amour, à la vie, à la musique, à la nature et à l’écriture !

Mon avis :
                Ca faisait un bout de temps que Le ciel est partout me faisait de l’œil, pourtant je ne me suis décidée à l’acheter que récemment, profitant de sa parution chez France Loisir. Et je dois dire que je ne suis vraiment pas déçue de cet achat. Je ne vais pas dire que ce livre fut un coup de cœur, mais un moment de lecture plus qu’agréable.

                Tout d’abord, la première chose qui m’a séduite est la couverture. Je la trouve superbe, même si elle est très simple, et trouve qu’elle correspond parfaitement au livre. J’aime beaucoup le titre également. Plusieurs personnes avec qui j’ai parlé de ce livre m’ont dit qu’ils trouvaient le titre un peu stupide, naïf. Ce n’est pas mon avis : je le trouve très adapté à l’histoire, très joli, et il donne une impression de liberté.

                J’ai beaucoup apprécié la dimension visuelle de certaines pages. On y trouve des notes gribouillées par Lennie et semées un peu partout sur son passage : sur la grille de la crête, sur les berges de la Rain River, sur différents supports (des bout de papier, des emballages de sucettes, des gobelets en plastique.

 "J'aimerais
Que
Mon
Ombre
Se
Lève
Et 
Marche
à
Mes
Côtés"
 (Trouvé au dos d'un contrôle de français dans un bac à plantes. Lycée de Clover)

                Tous les personnages sont vraiment très attachants en commençant par Lennie. En tant que musicienne et lectrice passionnée, je me suis sentie très proche d’elle. Mais également car moi aussi, je me suis posée ces questions après la perte d’un être cher. « Ai-je le droit de sourire, d’être heureuse, de rire, alors qu’elle ne le pourra plus jamais ? »  Ensuite Manou, grand-mère un peu folle, mais très attentionnée. L’oncle Big « arboriculteur, fumeur de joint invétéré et savant fou en prime ». Joe, le nouveau très Ouah Chiwawa, comme disent Lennie et sa meilleure amie Sarah. Toby, le petit ami de Bailey qui comme Lennie, est bouleversé…

                Les relations entre personnages évoluent tout au long de l’histoire, à cause ou grâce à la perte de Bailey. Lennie se rapproche de Toby (peut-être un peu trop) qui partage son chagrin, et de Joe , tandis qu’elle s’éloigne de sa meilleure amie.

                Toute la question du deuil est traitée avec une grande justesse et ne tombe pas dans le sentimentalisme, ce qui est agréable. Les premiers émois amoureux sont également évoqués avec une extrême délicatesse.

                 En résumé, un très beau roman, très touchant et très juste. Il aborde des sujets plutôt dur tel que le deuil, mais également la sexualité, et ce, sans tabou. L’auteur signe, avec ce premier roman, une véritable réussite.


2 commentaires:

  1. J'ai moi aussi beaucoup aimé ce livre. :)
    On en voit pas beaucoup de comme ça !

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