La Couleur de la
Haine
Auteur : Malorie
Blackman
Edition : Milan
Prix : 9,50e
Attention : Ce livre est le
second tome d’une série, ma chronique risque donc de contenir des spoilers.
Résumé :
Imaginez un monde. Un monde où tout est noir
ou blanc. Où ce qui est noir est riche puissant et dominant. Où ce qui est
blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Noirs et Blancs ne se mélangent pas.
Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum,
ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir
son camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte
dangereuse... celle de la haine.
Après
la mort de Callum, Sephy se retrouve seule, désemparée et … Enceinte !
Elle doit donc subvenir elle-même à ses besoins, et subir les réflexions de
parfaits inconnus dans la rue. Alors qu’elle est des plus démunies, une voie
inattendue va s’offrir à elle : La musique.
Mon avis :
J’avais
vraiment beaucoup aimé le premier tome, et je ressors totalement ravie de cette
lecture.
Il
y a moins d’action que dans le premier tome, car on suit principalement Sephy,
qui est enceinte, puis jeune maman. Vu que Callum n’est (malheureusement) plus
là, on suit l’autre frère Mcgrégor : Jude. Ce dernier travaille toujours
pour la milice de la libération, est
toujours aussi froid, calculateur qu’avant, même peut-être plus, mais il laisse
entrevoir un facette tout à fait nouvelle de sa personnalité. Il nous montre
(tout en tentant de le cacher) que lui aussi peut ressentir des choses autres
que la haine. Même si cela va à l’encontre de la règle n°1 de Jude : Ne te laisse jamais à éprouver à une
émotion. Les émotions tuent.
Malheureusement, il reprend souvent bien vite le dessus et parfois très
violemment. Mais malgré tout, je ne peut m'empêcher d'apprécier Jude, alors que la plupart de gens le trouve détestable. Et je dois dire que c'est même l'un de mes personnage préféré de la saga.
Sephy
est intéressante dans ce deuxième tome. Elle est plus mature que dans le
précédent alors qu’elle n’a que 16 ans. Elle apprend à se reconstruire, et à s’occuper
de Callie Rose, sa fille, avec l’aide de Meggie Mcgrégor, la mère de Callum et
Jude. En tant que musicienne, j'ai apprécié le passage où Sephy se tourne vers la musique. J'ai été très touché par la force dont elle faisait preuve, notamment dans la rue, lorsque des inconnus la reconnaissent, l'aborde, et l'insulte ("Pute à Néants") Néanmoins, dans ce tome, Callum reste très présent, souvent apostrophé par
Sephy : « Tu me vois, Callum?
ai-je murmuré. Tu as gâché ma vie. Je ne sais même pas si ça te fait rire ou
pleurer. ». Meggie est très présente également, bien plus que la « véritable »
famille de Sephy.
J’ai
apprécié la façon dont les différentes parties du roman sont définies : une couleur, et
toute une liste de mots qu’évoque cette couleur.
J’aime
aussi l’aspect visuel ajouté par la présence d’article de journaux pour relater
une actualité en lien avec l’histoire. Je trouve que cela apporte une touche de
réalisme en plus.
Pour conclure, je dois dire que ce second tome
est tout aussi émouvant et touchant que le premier, bien que se soit pour des raisons différentes, et je dois avouer que j’ai versé
quelques larmes. Parfois, dans les séries, après un premier tome extra, les
suivants d’essouffle. Eh bien ça n’est absolument pas le cas ici !
J'ai une copine qui m'a prêté le T1 depuis un moment... va falloir que je le lise ! Merci pour cette critique !
RépondreSupprimer@Lena : De rien :) Franchement, j'espère qu'il va te plaire :) Moi, j'ai adoré ;)
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